Samsung entend humilier son concurrent en annonçant un modèle de 256 Go. doté d’une vitesse de lecture/écriture de 95 Mo et 90 Mo par seconde. Soit la possibilité de stocker sur son smartphone 12 heures de vidéo 4K ou 33 heures de vidéo full HD, ou 23.500 fichiers musicaux ou encore 55.200 photos.
Bien sûr, cette carte pourra séduire les photographes ou caméramen professionnels ou les utilisateurs de nano-ordinateurs, et que les smartphones actuels sont équipés de capteurs photographiques de plus en plus puissants, permettant de tourner des vidéos en 4K, dont les capacités de stockage natives de ces appareils sont parfois insuffisantes.
Mais quel sera l’intérêt de débourser 250 dollars pour s’offrir autant de gigas pour des usages basiques sur un smartphone, marché numéro un de ces cartes SD ? A part jouer à qui à la plus grosse ?
D’autant plus que les problèmes de stockage sont aujourd’hui nuancés par les services cloud : le stockage de contenus en ligne est de plus en plus utilisés par les mobinautes, rendant assez vain l’obligation d’avoir une microSD de 256 Go. Au-delà de la course au stockage, il y a aussi une question de communication, de marketing qui vise avant tout le grand public et on attends avec impatience les cartes de 512 Go.